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Nadia, à elle seule, est un personnage. L’ivoirienne au look viril est une force de la nature. Quand elle monte sur scène, l’athlète aux attaches célestes met la barre très haut. Son interprétation porte la marque d’une artiste de génie.
Sur une note d’espoir, Nadia danse l’Afrique ; bande-son réglée au métronome, mélopées psalmodiées sur les pulsions du tambour, et plus rien d’autre que la danse comme exutoire. Nadia Beugré danse nos villages au clair de lune : lovée sur son monde intérieur, l’artiste égrène nos souffrances et nos espoirs. Un solo majeur emprunt de maturité, qui réconcilie le profane et le sacré.
« J’accuse » Kaolack Dance (Sénégal)
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Rastas perlés de sueur, Kaolack bondit de fureur, tourne en rond et vitupère. Le lion est sorti de sa cage. Il rugit sa colère, le sol tremble sous les grondements du tonnerre.
Papa Ibrahima Ndiaye boxe dans la catégorie des grands. Il a le talent pour lui, en plus du cran à revendre. Plus qu’un solo, « Kaolack » est un cocktail délirant, libre de toute censure, où le discours complète la danse pour faire le procès du racisme et de la stupidité. Il n y a pas l’ombre d’un doute, Pape Ibrahima Ndiaye, la révélation des Rencontres Chorégraphiques 2009 venu de l’école des sables, est promis à une grande carrière.
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