vendredi 20 juin 2008

1ère édition - le bilan

Samedi 14 juin, l'équipe d'organisation du Festival s'est réunie pour dresser le bilan de cette 1ère édition. Les points positifs et négatifs ont été dégagés afin de mener au mieux la préparation de la 2 ème édition.
Les idées nouvelles ne manquent pas pour faire grandir ce Festival, mais toujours en ayant à l'esprit que le Festival Duo Solo de Saint-Louis doit rester une scène tremplin et être l'occasion pour le public et les professionnels de découvrir le travail de jeunes compagnies.

mardi 3 juin 2008

Encore quelques photos

Elise Fitte-Duval, photographe qui avait notamment couvert le Festival Kaay Fecc, a passé quelques jours à Saint-Louis le temps du Festival. Voici quelques unes de ses photos.





Egalement quelques photos d'Eddy Graeff


Le cri du désert - Compagnie Téné

"Homme, il faut savoir se taire pour écouter le chant de l'espace. Qui affirme que la lumière et l'ombre ne parlent pas ?" proverbe touareg
chorégraphe : Issa Aimé Ouedraogo
Interprètes : Issa Aimé Ouedraogo et Adelaïde Zoma


Le monde est désert. Ocre et lumière. Des dunes de sable, à perte de vue. Fétus de paille, grains de poussière perdus dans l’immensité moutonnante, un homme et une femme cherchent leur voie. Quand la tempête rugit, que les éléments en furie anéantissent toute chance de survie, il reste toujours le don de soi, la solidarité des cœurs et des corps, pour continuer encore à espérer. Le CRI du DESERT de Issa Aimé OUEDRAOGO est un cri d’amour, un petit chef d'oeuvre de tendresse et de volupté, auquel le duo apporte une touche particulière par son jeu dépouillé, mais minutieusement orchestré. Une symphonie de la gestuelle qui a le souci constant de l’esthétique.
Charles Camara

Duo soli - Compagnie Dibobé

L'alphabet chorégraphique dénommé "Duo Soli" tire directement son origine d'une signalétique affichée dans l'espace public.

interprète : Amael Mavoungou



L’abécédaire à la bouche, ou en toile de fond par écran interposé, le danseur se fait lecteur. A, b, c, le rideau se lève, silence, on lit. Les lettres dansent sur le grand livre ouvert sur la scène. Chaque lettre prend corps, voyelles et consonnes de l’alphabet chorégraphique s’entrechoquent. Sur le grand livre du monde, l’encre devient chair, c’est la danse de l’esprit. A, b, c, le rideau est tombé. Silence. On applaudit Amael MAVOUNGOU, l’homme des lettres !
Charles Camara