vendredi 30 mai 2008

Tajaboon - Compagnie Seetu

Tajaboon du mot arabe adjaba qui veut dire exclamer un grand jour qui marque les évènements de l'univers, de l'islam et de l'humanité. Triste souvenir de l'extermination des descendants d'Ali à Karbala.

Interprètes : Seydou et Yaya

Sur une bande son inspirée du vieux fond du folk sénégalais, Seydou et Yaya tissent une chorégraphie inédite, rien qu’avec des bouts de ficelle: en première partie, un pot pourri de figures « déjà vu », remises au goût du jour par une mise en scène à couper le souffle. Et puis, sans crier gare, l’exercice de style vire à la farce populaire Danse ou dramatisation; Ballet ou bal masqué.
Du tragique au loufoque, de la chorégraphie à la comédie, TAJABOON finit en apothéose, dans la tradition du spectacle total, à l’africaine Seydou et Yaya, un duo de guignols subversifs à surveiller de près!

Charles Camara

Nouvelle écriture - Compagnie Moguiba




Je continue de chercher le titre du spectacle, je continue de me chercher, plus qu'une danse, une quête de soi, vers la liberté d'expression, la liberté d'être.
Interprète : Marius Moguiba


Encore un papillon happé par le mirage de la ville. Sous les lampadaires, un homme pousse sa valise. Dans le hall désert de sa nouvelle prison, il va, bercé par le souvenir du monde qu’il laisse derrière lui; son plus grand rêve, se fondre dans son nouvel univers. S’il le faut, pour y arriver, il est prêt à toute aliénation, y compris vendre son âme.
Marius MOGUIBA signe une oeuvre poignante, très intimiste, sur le thème de l’immigration. Le décor planté est sommaire (trois lignes à linge tendues de part et d’autre de la scène), pourtant il restitue, avec beaucoup de pudeur, l’univers carcéral de la jungle de béton où dénuement rime avec solitude. Inoubliables, la scène du linge à sécher, de même que le « talc show » final, deux moments exceptionnels où l’artiste transforme l’art de danser en performance jubilatoire d’une rare intensité.

Charles Camara


jeudi 29 mai 2008

Chimin moin - Compagnie Sobobadé

Dans la vie, il est difficile de trouver son chemin. On est toujours confronté à des décisions et à faire des choix qui pourront changer complétement notre vie, juste pour un oui ou pour un non.
interprète : Diara

Retrouvailles. Transes de vie métisse, à la croisée des chemins. Rachel se fond dans Diara, rencontre du passé avec le présent, irisée de saveurs exotiques. Entre le Sénégal et les Antilles,le cheminement de Rachel-Diara ne résiste pas à l’appel du tam-tam, à la danse des génies de la forêt. Etre-danse, dont le corps habité par des souffles contraires, hésite entre la frénésie du rythme ancestral et l’expression de pulsions plus intimes. Rachel CHANET, encore une révélation venue de Toubab DIALAO.

Charles Camara

Et si... Compagnie Richard Adossou


Et si...

Et si notre intériorité se mettait en conflit avec nous même
Et si le Moi intérieur décide de jouer un numéro de désobéissance
Et si nos actes manqués surgissaient en flots

interprète : Marcel Gbeffa

Et si le corps n’était qu’un corset ? Et si le danseur s’en libérait par mille trous percés comme dans du papier, pour s’envoler, en toute désobéissance ? Marcel GBEFFA, le rebelle, reste pourtant serein, au cœur de ce conflit, seul maître à bord de sa corpulence qu’il promène sur scène, en défiant la pesanteur, au gré de son humeur. « Je danse, donc je suis. Ni un autre, ni l’un et l’autre, mais bien moi-même, quand ça me chante. »
Charles Camara


mercredi 28 mai 2008

Sacre du Tempo vu par Charles Camara


Le sacre du talent, tout simplement. L’écriture d’Irène Tassembédo explose sur scène, une chorégraphie harmonieuse des tons, des couleurs et des sonorités. La danse est d’abord musique avant d’être tempo. Le sacre du tempo consacre l’orchestre traditionnel (balafon, djembé…) et la musique s’exprime en salves spontanées, aussi exhubérante que la cadence de la danse, danse des corps au clair de lune, éclairs d’Afrique, éclaircies d’ailleurs.
En ouverture, une symphonie pastorale, autour d’un objet tutélaire (trône ? masque ? banc ?). Hommes et femmes se réveillent à l’étrangeté d’un monde profane et balaient dans un bel ensemble les angoisses de la nuit. Soudain le quotidien bascule dans le sacré, le tragique, comme un long écho de crécelles agite les consciences désespérées. Réveil brutal, le spectre de la faim, la faim des âmes, le cri de désespoir de l’humanité dénudée, asservie, mais l’espoir demeure. Croire au destin, invoquer la puissance incantatrice de la magie sous les traits d’une prêtresse de Vishnou et le tempo reprend de sa vigueur et vient nous sauver de la déperdition.
Irène Tassembédo a réussi le pari de nous plonger dans l’universel sans quitter ses racines africaines. Ses danseurs nous incitent à découvrir la vitalité d’un art majeur fait de précision et de cohésion.
Le Sacre du Tempo est une pièce maîtresse nourrie d’une inspiration féconde et de l’expérience confirmée d’une compagnie qui fait honneur à la danse contemporaine.

Charles Camara

Irène Tassembédo

Blabla... - Compagnie DiagnenArt


Carnet de voyage entre solitude de l'âme et construction d'une pensée active, désir de construire son chemin au milieu des grands, rêver sa vie, rêver de dire et de se raconter... rêver d'une impossible étoile.
interprète : Alioune Diagne


Emotions, rêves à nu d’un errant parti en odyssée solitaire, au royaume du verbe. Le corps est parole, alors le silence bruit du blabla débridé de l’aventurier qui se raconte et nous raconte au singulier les joies et les souffrances sur la route ! Un solo singulier, empreint d’une profonde mélancolie, qui n’enlève en rien à la beauté sobre de la chorégraphie.
Alioune DIAGNE excelle réellement dans l’art de rendre lisible ce qui est inaccessible. Blabla, le tout dernier opus de ce prodige de la danse, est une façon de rendre visible et volubile la face cachée de nos angoisses et de rêves.
Charles Camara



Tranche de vie - Compagnie Yeldjim

Toute vie peut se raconter comme une histoire, comme une légende. A chacun sa vie, à chacun sa légende.
interprète : Victor Yeldjim


Une forme bouge dans la pénombre. Masse sombre en gestation dans le placenta originel. La vie s’éveille, quelque part dans le nombril du monde et le germe pousse et elle bouge, goutte à goutte, comme dans un alambic. Par la danse, Victor YELDJIM invite nos sens au voyage intérieur. La création du monde, de l’univers liquide à la conscience douloureuse de la terre ferme.
Charles Camara

mardi 27 mai 2008

Master-class de Germaine Acogny

Le 27 mai 2008 sera gravée à jamais dans la mémoire des organisateurs et de certains danseurs. Le Master Class offert par Germaine ACOGNY, marraine de cette 1ère édition s’est tenue au Quai des Arts, partenaire du festival.
Trois heures (10h-13h) ont suffit à Maman Germaine pour revisiter avec une vingtaine de stagiaires de différentes nationalités, les arcanes de la danse contemporaine. De l’échauffement à l’esquisse de quelques pas de danse jusqu’aux étirements, tout a été passé à la loupe. La précision dans la parole était traduite par le geste car la danse est harmonie du corps et de l’esprit. Un master class très bien apprécié par les apprenants et amateurs de danse.
Bravo Germaine.
Alioune Diagne



Ouverture

Et voila, le 1er Festival DuO SolO est lancé. Il a commencé en beauté, hier soir, avec la très belle prestation de la Cie Irène Tassembédo. Le public qui est venue en nombre dans la salle du quai des arts a acclamé ce spectacle plein d'énergie et de couleurs.
Merci à toute l'équipe de la Cie Irène Tassembédo pour ce très beau spectacle d'ouverture.

lundi 26 mai 2008

Arrivée des compagnies

Les compagnies Sobobadé, Richard Adossou, Dibobé et Moguiba sont arrivées cet après - midi à Saint-Louis...



samedi 24 mai 2008

Documentaire "la danse, l'art de la rencontre"


Venez aussi découvrir le documentaire de Dominique Hervieu "la danse, l'art de la rencontre" le mercredi 28 mai à 11h dans la salle de cinéma de l'Institut Jean Mermoz...

exposition d'Antoine Tempé "DANSEURS D'AFRIQUE"



Le Festival DuO/SolO Danse a accroché les photos d'Antoine Tempé hier dans les locaux de l'Institut culturel et linguistique Jean Mermoz de Saint-louis.



Cette exposition durera avant pendant et après le festival pour permettre à la population de Saint-louis et tout le publique de venir découvrir ses superbes photos.



La Cie DiagnenArt et l'institut français remercie Antoine Tempé pour sa participation a la première édition de DuO/SolO Danse.




jeudi 15 mai 2008

Et voila le programme...

En ouverture du Festival (au Quai des Arts)
Le 26 mai à 21h : Sacre du Tempo - Compagnie Irène Tassembedo (BURKINA-FRANCE)

Le 27 mai à l'Institut français à 21h
Tranche de Vie - Compagnie Yeldjim (TCHAD)
Blabla... - Compagnie DiagnenArt (SENEGAL)

Le 28 mai à l'Institut français à 21h
Et si... - Compagnie Richard Adossou (BENIN)
Chimin moin - Compagnie Sobobadé (SENEGAL)

Le 29 mai à l'Institut français à 21h
Nouvelle écriture - Compagnie Moguiba (CÔTE D'IVOIRE - MALI)
Taadiabone - Compagnie Seetu (SENEGAL)

Le 30 mai à l'Institut français à 21h
Duo Soli - Compagnie Dibobé (GABON)
Le cri du désert - Compagnie Téné (BURKINA FASO)

Conférence de presse

bonjour à toutes est à tous,
Mardi 13 mai, l'equipe du festival duo solo a organisé une conférence de presse avec les journaux et radios de la place. Le directeur du festival Alioune Diagne a expliqué l'objectif du festival duo solo et les perspectives de ce nouveau festival de danse contemporaine à Saint-Louis. Il a fait appel a tout acteur culturel à venir s'investire pour que ce festival soit un évènement international.

mercredi 14 mai 2008

1ère édition du Festival DuO SolO à Saint-Louis


Espace de rencontre et d’échanges de jeunes chorégraphes de tous horizons. Cette année l’Afrique est à l’honneur avec la participation du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Bénin, du Gabon et du Tchad.