mardi 23 septembre 2008
vendredi 20 juin 2008
1ère édition - le bilan
mardi 3 juin 2008
Encore quelques photos
Egalement quelques photos d'Eddy Graeff
Le cri du désert - Compagnie Téné
chorégraphe : Issa Aimé Ouedraogo
Interprètes : Issa Aimé Ouedraogo et Adelaïde Zoma
Le monde est désert. Ocre et lumière. Des dunes de sable, à perte de vue. Fétus de paille, grains de poussière perdus dans l’immensité moutonnante, un homme et une femme cherchent leur voie. Quand la tempête rugit, que les éléments en furie anéantissent toute chance de survie, il reste toujours le don de soi, la solidarité des cœurs et des corps, pour continuer encore à espérer. Le CRI du DESERT de Issa Aimé OUEDRAOGO est un cri d’amour, un petit chef d'oeuvre de tendresse et de volupté, auquel le duo apporte une touche particulière par son jeu dépouillé, mais minutieusement orchestré. Une symphonie de la gestuelle qui a le souci constant de l’esthétique.
Duo soli - Compagnie Dibobé
interprète : Amael Mavoungou
L’abécédaire à la bouche, ou en toile de fond par écran interposé, le danseur se fait lecteur. A, b, c, le rideau se lève, silence, on lit. Les lettres dansent sur le grand livre ouvert sur la scène. Chaque lettre prend corps, voyelles et consonnes de l’alphabet chorégraphique s’entrechoquent. Sur le grand livre du monde, l’encre devient chair, c’est la danse de l’esprit. A, b, c, le rideau est tombé. Silence. On applaudit Amael MAVOUNGOU, l’homme des lettres !
vendredi 30 mai 2008
Tajaboon - Compagnie Seetu
Interprètes : Seydou et Yaya
Sur une bande son inspirée du vieux fond du folk sénégalais, Seydou et Yaya tissent une chorégraphie inédite, rien qu’avec des bouts de ficelle: en première partie, un pot pourri de figures « déjà vu », remises au goût du jour par une mise en scène à couper le souffle. Et puis, sans crier gare, l’exercice de style vire à la farce populaire Danse ou dramatisation; Ballet ou bal masqué.
Du tragique au loufoque, de la chorégraphie à la comédie, TAJABOON finit en apothéose, dans la tradition du spectacle total, à l’africaine Seydou et Yaya, un duo de guignols subversifs à surveiller de près!
Charles Camara
Nouvelle écriture - Compagnie Moguiba
Je continue de chercher le titre du spectacle, je continue de me chercher, plus qu'une danse, une quête de soi, vers la liberté d'expression, la liberté d'être.
Encore un papillon happé par le mirage de la ville. Sous les lampadaires, un homme pousse sa valise. Dans le hall désert de sa nouvelle prison, il va, bercé par le souvenir du monde qu’il laisse derrière lui; son plus grand rêve, se fondre dans son nouvel univers. S’il le faut, pour y arriver, il est prêt à toute aliénation, y compris vendre son âme.
Marius MOGUIBA signe une oeuvre poignante, très intimiste, sur le thème de l’immigration. Le décor planté est sommaire (trois lignes à linge tendues de part et d’autre de la scène), pourtant il restitue, avec beaucoup de pudeur, l’univers carcéral de la jungle de béton où dénuement rime avec solitude. Inoubliables, la scène du linge à sécher, de même que le « talc show » final, deux moments exceptionnels où l’artiste transforme l’art de danser en performance jubilatoire d’une rare intensité.
Charles Camara
jeudi 29 mai 2008
Chimin moin - Compagnie Sobobadé
Retrouvailles. Transes de vie métisse, à la croisée des chemins. Rachel se fond dans Diara, rencontre du passé avec le présent, irisée de saveurs exotiques. Entre le Sénégal et les Antilles,le cheminement de Rachel-Diara ne résiste pas à l’appel du tam-tam, à la danse des génies de la forêt. Etre-danse, dont le corps habité par des souffles contraires, hésite entre la frénésie du rythme ancestral et l’expression de pulsions plus intimes. Rachel CHANET, encore une révélation venue de Toubab DIALAO.
Charles Camara
Et si... Compagnie Richard Adossou
Et si...
Et si notre intériorité se mettait en conflit avec nous même
Et si le Moi intérieur décide de jouer un numéro de désobéissance
Et si nos actes manqués surgissaient en flots
interprète : Marcel Gbeffa
Et si le corps n’était qu’un corset ? Et si le danseur s’en libérait par mille trous percés comme dans du papier, pour s’envoler, en toute désobéissance ? Marcel GBEFFA, le rebelle, reste pourtant serein, au cœur de ce conflit, seul maître à bord de sa corpulence qu’il promène sur scène, en défiant la pesanteur, au gré de son humeur. « Je danse, donc je suis. Ni un autre, ni l’un et l’autre, mais bien moi-même, quand ça me chante. »
mercredi 28 mai 2008
Sacre du Tempo vu par Charles Camara
En ouverture, une symphonie pastorale, autour d’un objet tutélaire (trône ? masque ? banc ?). Hommes et femmes se réveillent à l’étrangeté d’un monde profane et balaient dans un bel ensemble les angoisses de la nuit. Soudain le quotidien bascule dans le sacré, le tragique, comme un long écho de crécelles agite les consciences désespérées. Réveil brutal, le spectre de la faim, la faim des âmes, le cri de désespoir de l’humanité dénudée, asservie, mais l’espoir demeure. Croire au destin, invoquer la puissance incantatrice de la magie sous les traits d’une prêtresse de Vishnou et le tempo reprend de sa vigueur et vient nous sauver de la déperdition.
Irène Tassembédo a réussi le pari de nous plonger dans l’universel sans quitter ses racines africaines. Ses danseurs nous incitent à découvrir la vitalité d’un art majeur fait de précision et de cohésion.
Le Sacre du Tempo est une pièce maîtresse nourrie d’une inspiration féconde et de l’expérience confirmée d’une compagnie qui fait honneur à la danse contemporaine.
Charles Camara
Irène Tassembédo
Blabla... - Compagnie DiagnenArt
Carnet de voyage entre solitude de l'âme et construction d'une pensée active, désir de construire son chemin au milieu des grands, rêver sa vie, rêver de dire et de se raconter... rêver d'une impossible étoile.
Emotions, rêves à nu d’un errant parti en odyssée solitaire, au royaume du verbe. Le corps est parole, alors le silence bruit du blabla débridé de l’aventurier qui se raconte et nous raconte au singulier les joies et les souffrances sur la route ! Un solo singulier, empreint d’une profonde mélancolie, qui n’enlève en rien à la beauté sobre de la chorégraphie.
Alioune DIAGNE excelle réellement dans l’art de rendre lisible ce qui est inaccessible. Blabla, le tout dernier opus de ce prodige de la danse, est une façon de rendre visible et volubile la face cachée de nos angoisses et de rêves.
Tranche de vie - Compagnie Yeldjim
Une forme bouge dans la pénombre. Masse sombre en gestation dans le placenta originel. La vie s’éveille, quelque part dans le nombril du monde et le germe pousse et elle bouge, goutte à goutte, comme dans un alambic. Par la danse, Victor YELDJIM invite nos sens au voyage intérieur. La création du monde, de l’univers liquide à la conscience douloureuse de la terre ferme.
mardi 27 mai 2008
Master-class de Germaine Acogny
Trois heures (10h-13h) ont suffit à Maman Germaine pour revisiter avec une vingtaine de stagiaires de différentes nationalités, les arcanes de la danse contemporaine. De l’échauffement à l’esquisse de quelques pas de danse jusqu’aux étirements, tout a été passé à la loupe. La précision dans la parole était traduite par le geste car la danse est harmonie du corps et de l’esprit. Un master class très bien apprécié par les apprenants et amateurs de danse.
Ouverture
Merci à toute l'équipe de la Cie Irène Tassembédo pour ce très beau spectacle d'ouverture.
lundi 26 mai 2008
Arrivée des compagnies
samedi 24 mai 2008
Documentaire "la danse, l'art de la rencontre"
exposition d'Antoine Tempé "DANSEURS D'AFRIQUE"
vendredi 23 mai 2008
vendredi 16 mai 2008
jeudi 15 mai 2008
Et voila le programme...
Le 26 mai à 21h : Sacre du Tempo - Compagnie Irène Tassembedo (BURKINA-FRANCE)
Le 27 mai à l'Institut français à 21h
Tranche de Vie - Compagnie Yeldjim (TCHAD)
Blabla... - Compagnie DiagnenArt (SENEGAL)
Le 28 mai à l'Institut français à 21h
Et si... - Compagnie Richard Adossou (BENIN)
Chimin moin - Compagnie Sobobadé (SENEGAL)
Le 29 mai à l'Institut français à 21h
Nouvelle écriture - Compagnie Moguiba (CÔTE D'IVOIRE - MALI)
Taadiabone - Compagnie Seetu (SENEGAL)
Le 30 mai à l'Institut français à 21h
Duo Soli - Compagnie Dibobé (GABON)
Le cri du désert - Compagnie Téné (BURKINA FASO)